La mise en place de messages courts est instaurée à compter du 1er mars 2022 pour toute publicité sur les véhicules. Je vous livre plus de détails à ce sujet.
Une réponse aux pressions des écologistes
En 2020, les ONG écologistes ont proposé une option a minima pour éviter l’interdiction de publicité pour les voitures. En effet, ces dernières sont des émettrices majeures de CO².
En 2028, les publicités concernant les plus polluants de plus de 123 grammes de CO²/km sont totalement proscrites. En effet, la Convention citoyenne pour le climat avait opté pour l’interdiction de publicité pour tout véhicule qui consomme plus de 4 litres au 100 km avec une émission de 95 grammes de CO²/km.
Les décrets relatifs aux nouvelles mesures
Concrètement, le gouvernement cible des mobilités plus respectueuses de l’environnement. Ainsi, les publicités seront associées à un message de promotion des mobilités actives comme le vélo.
Il faut aussi inclure les mobilités partagées comme le covoiturage ou l’auto-partage ainsi que les transports en commun. Tout véhicule est concerné, à 2, à 3 ou à 4 roues sauf les voitures qui accueillent les fauteuils roulants.
Les dispositifs à considérer
Il faut mettre en place des messages lisibles ou audibles. Ils doivent être distincts du slogan.
Cela peut prendre la forme de messages de type « pour un trajet court, privilégiez la marche ou le vélo », « pensez à covoiturer », « au quotidien, prenez les transports en commun ». De plus, les publicités doivent afficher la classe d’émission de dioxyde de carbone.
Il faut citer la classe de A à G. L’indication de la classe inclut le taux de CO² précis.
A compter du 1er juin 2021, les manquements sont sanctionnés par une amende de 50 000 euros, voire 100 000 euros dans le cadre d’une récidive.
Les réactions des constructeurs
Les constructeurs doivent déjà faire face à la pénurie de puces électroniques, recourir à l’électrique via d’importants investissements. L’adaptation est de mise car ces mesures valent mieux qu’une interdiction pure et simple de publicités automobiles.
Certes, la mobilité zéro émission est une bonne chose pour la planète. Toutefois, aucune distinction n’est précisée concernant les motorisations.
Ainsi, cela s’avère contre-productif en se référant à la volonté du gouvernement de promouvoir les véhicules électriques.
La situation en Europe
Au niveau de l’Europe, les publicités autos doivent spécifier la consommation et les émissions de CO². Les mentions écrites en petits caractères méritent plus d’amélioration en termes de communication, d’après la Commission Européenne.
Il convient d’afficher également tous les polluants atmosphériques. Retrouvez d’autres sujets ici.
Crédit Photo : caradisiac.com