Je vous présente 3 e-carburants qui comptent pour réussir la transition écologique. Il s’agit de l’hydrogène, de l’hythane et du bioéthanol.
La réussite passe par les e-carburants
Malgré l’engouement pour les batteries électriques à haute densité, l’énergie doit être diversifiée pour offrir plus d’alternatives. En effet, l’hydrogène, l’hythane et le bioéthanol procurent de l’énergie.
Ils sont capables de transporter d’énormes quantités d’énergie électrique via leurs liaisons moléculaires, d’où l’appellation d’e-carburant.
Les facultés de l’hydrogène
Ce carburant propre est présent dans l’eau. La production requiert l’électrolyse de l’eau à haute température.
Il faut aussi inclure l’électrolyse du CO² et la catalyse de l’acide formique. Ainsi, la production dépend d’une centrale électrique solaire ou nucléaire.
L’émission engendre de l’oxygène et de l’eau pure sans risque polluant. De plus, il est permis de stocker l’électricité par électrolyse ou via une pile à combustible.
Le passage à la pompe est similaire au diesel. Sa production est possible via un simple point d’eau avec une consommation locale.
Même si elle est plus coûteuse au niveau de l’extraction et de la purification, c’est une énergie 100 % renouvelable.
Les essentiels sur l’hythane
Destiné aux moteurs thermiques d’origine, l’hythane est le Gaz Naturel pour véhicule. Il associe le méthane CH4 fossile issu de sources renouvelables.
Le mélange hythane avec 20 % d’H2 et 80 % de CH 4 permet une réduction considérable des émissions polluantes, à raison de 80 %. De plus, les infrastructures sont compatibles avec la pile à combustible H2.
L’hythane favorise la conversion des véhicules thermiques comme les poids lourds, les utilitaires ainsi que les flottes professionnelles captives. Les moyens de transports maritimes sont aussi ciblés par l’hythane.
Le cas du bioéthanol
Il provient des déchets organiques et d’algues. Les biocarburants initiaux sont le résultat de matières renouvelables comme la betterave, le maïs, le colza, les céréales, la canne à sucre, les féculents, etc.
Le bioéthanol nouvelle génération fait appel aux déchets agricoles et forestiers ainsi qu’aux cultures lignocellulosiques spécifiques. La 3ème génération est issue de cultures étagées telles les bactéries et autres champignons.
Le bioéthanol convient à la fois aux véhicules thermiques et électriques à pile à combustible. Il est largement adaptable au réseau actuel de stations-service.
Toutefois, le bioéthanol reste restreint en raison de sa production de base. La 1ère génération va disparaître, la seconde requiert des surfaces agricoles non négligeables.
La dernière génération est en phase préindustrielle. Malgré la fourniture d’une énergie renouvelable « bas carbone », cet e-carburant est assujetti à une filière beaucoup plus globale.
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Crédit Photo : rfi.fr & aradisiac.com