Il a été prouvé que les systèmes avancés d’aide à la conduite (ADAS) réduisent les accidents, point final. Qu’il s’agisse du freinage automatique via le système d’avertissement de collision frontale ou de la détection des angles morts pour éviter d’être balayé latéralement, ces systèmes désormais omniprésents sont une pièce importante du puzzle de la sécurité routière, avec des accidents par l’arrière signalés par la police réduits de 50 %. Mais la technologie ADAS en est encore à ses balbutiements.
Ces systèmes créent de la complexité et des dépenses pour l’entretien et la réparation de l’industrie automobile.
Des problèmes au niveau des systèmes de prévention de collisions
Les pires contrevenants étaient les systèmes de prévention des collisions frontales et de surveillance des angles morts, avec respectivement 59 % et 62 % des propriétaires qui ont fait réparer leurs systèmes faisant plusieurs voyages à l’atelier de réparation spécifiquement pour le recalibrage. Naturellement, ces pourcentages de visites multiples ont augmenté en tenant compte des réparations impliquant des dommages causés par un accident et le remplacement du pare-brise, ce qui indique qu’il peut être difficile de recalibrer correctement ces systèmes avancés après un accident.
Voici une vidéo présentant ces systèmes :
Ceux dont les réparations ont été provoquées par un crash étaient les plus susceptibles d’avoir des problèmes persistants, tandis que ceux qui n’ont jamais fait recalibrer les systèmes n’ont généralement signalé aucun problème. Notamment, ceux qui ont subi des réparations, mais dont les systèmes n’ont jamais été réétalonnés étaient beaucoup moins susceptibles de rencontrer des problèmes récurrents que ceux qui ont réparé et réétalonné, signalant que certains véhicules réparés, mais non calibrés pouvaient apparaître à tort comme fonctionnels.
Comment garantir le bon fonctionnement de ces systèmes ?
Mais comment pouvons-nous être sûrs que ces systèmes fonctionnent vraiment s’ils sont si difficiles à calibrer et à réparer ? La complexité et le coût de l’étalonnage annulent-ils les avantages de ces supposés systèmes de sécurité ? Et est-ce les mécaniciens ou les fabricants qui devraient être blâmés dans cette affaire ?
La réponse n’est pas si simple, mais il n’y a pas lieu de paniquer. Une analyse des premières technologies ADAS de Honda et Subaru montre que ces systèmes continuent de bien fonctionner, des années après leur introduction. De plus, les systèmes d’assistance à la conduite sont relativement nouveaux, souvent gérés par des caméras, des lidars ou des systèmes radar à part entière que les fabricants sont impatients de mettre en œuvre. Ce sentiment d’urgence de la part du fabricant est en partie un effort pour assurer la sécurité des consommateurs, mais aussi une poussée publicitaire du produit pour afficher la prochaine grande nouveauté.