Le tout électrique risque de passer davantage à la caisse avec des récurrents problèmes d’EDF. Je vous dévoile l’essentiel à connaître sur ce fournisseur national d’énergie.
Le diktat de Bruxelles
Point de départ de la déchéance d’EDF, Bruxelles impose à la compagnie de cesser son monopole en 2007. Dès lors, EDF doit livrer un tarif régulé sur une part de la production en faveur de sociétés privées.
La majorité se contente de démarcher des clients en vue de revendre les productions d’EDF. Entretemps, EDF et l’Etat Français acquièrent à un prix subventionné l’électricité issue de parcs éoliens et solaires.
La production culmine à 100 % de l’électricité nationale dite bio. Malheureusement, la crise sanitaire a provoqué une hausse phénoménale du prix du gaz.
La marche forcée pour EDF
L’Etat oblige EDF à vendre à bas prix afin de satisfaire les actionnaires. Cette entreprise prospère forgée avec les factures et les impôts des entreprises et des particuliers risque de tomber dans le rouge.
Les employés de la firme ont alerté les pouvoirs publics. De guerre lasse, ils ont recours à la grève pour dénoncer une mort programmée.
Le cas des véhicules électriques
Les promesses tablent sur la recharge intelligente. En clair, les véhicules vont alimenter le réseau via leurs batteries au cours des pics de consommation.
L’objectif est d’empêcher le recours au démarrage des centrales thermiques. Néanmoins, le système ne peut fonctionner sans limite.
Le solde entre décharge et recharge risque de devenir négatif. Dans ce cas, le parc de véhicules électriques risque de provoquer la hausse de la consommation à l’échelle nationale.
Une hausse des besoins à compenser
Certes, la conversion de 50 % du parc actuel à l’électrique peut générer 70 000 MW en cas de kilométrage constant. Ce chiffre correspond à deux fois la production du parc éolien ou 16 % de la production électrique.
Toutefois, les besoins concernent les chauffages des logements via les pompes à chaleur. Pour autant, le solaire, l’éolien et les énergies renouvelables dans leur ensemble demeurent insuffisants pour un voltage au niveau national.
Le financement lié à une hausse tarifaire
Les 8 milliards creusés dans le budget d’EDF seront certainement compensés par les impôts. La compression du prix du kilowatt va être limité uniquement durant la période électorale.
Ainsi, conduire un véhicule électrique va devenir plus coûteux. Dix ans plus tôt, le tarif est de 1,50 euros pour 100 km pour une petite citadine.
Actuellement, il faut compter 2 à 2,50 euros. Le financement des divers chantiers risque d’entraîner un tarif de 4 voire 6 euros.
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Crédit Photo : izi-by-edf.fr & la-croix.com