La voiture de seconde main peut être une bonne affaire selon l’interlocuteur. Je vous présente les différentes filières du marché.
La vente entre particuliers
Le marché de particulier à particulier représente de 50 à 63 % des ventes de véhicules d’occasion. Le choix est large en termes de modèles et de prix.
Les tarifs oscillent entre 1 000 euros à 50 000 euros. L’achat en direct est une solution pour consulter les factures d’entretien et des réparations voire le carnet d’entretien.
Les prix sont faciles à négocier. Néanmoins, il faut tenir compte de l’absence de garantie contractuelle et de reprise.
De plus, il faut prévoir quelques déplacements.
Les propositions des collaborateurs
Les collaborateurs ou personnel usine sont constitués par des salariés particuliers qui travaillent auprès d’un constructeur automobile. Leur statut leur permet d’acheter des véhicules neufs auprès des constructeurs autos à un tarif préférentiel.
Ils peuvent revendre le matériel roulant au bout de six mois. Comme le véhicule affiche un faible kilométrage, il bénéficie encore de la garantie constructeur.
Le tarif est négociable même si le prix plancher est de 10 000 euros. Aucune reprise n’est possible.
Le cas des négociants multimarques
Ces indépendants ne font partie d’aucune marque constructeur. Ils vendent essentiellement des reprises de concessionnaires.
Le rachat est effectué par lots. Parfois, les modèles sont issus de ventes aux enchères ou de véhicules de location longue durée et courte durée.
Un petit négociant table sur des parcs de plus de 5 ans. Les autos d’occasion démarrent à 4 000 euros.
Le gros revendeur débute avec 8 000 euros. Les garanties ne sont pas souvent au rendez-vous.
Les offres des concessionnaires
La revente d’occasion cible essentiellement les voitures de direction et de démonstration d’une marque ou de plusieurs enseignes. Les modèles de moins d’un an engrangent des kilométrages faibles.
Il faut noter la présence de reprises clients de moins de 5 ans et de véhicules de location. Par ailleurs, les occasions 0 km sont immatriculées au nom de la concession.
Les moyennes de prix sont de 10 000 euros avec une reprise possible. Les prix sont peu négociables.
Les ventes aux enchères en question
Il s’agit de véhicules provenant de ventes judiciaires comme les saisies, les crédits non honorés, les faillites de société, les domaines, les divorces. S’ils proviennent de ventes volontaires, ils concernent le leasing, les retours de location de durée courte, les concessionnaires.
Le prix de départ est de 1 000 euros et les enchères augmentent rapidement. Dans ce cas, la connaissance du marché de l’occasion est primordiale.
Il faut bien maîtriser la cote des voitures. Il vaut mieux assister à plusieurs ventes aux enchères pour bien cerner le mécanisme.
L’essai n’est pas possible et aucun recours n’est permis en cas de panne. Retrouvez plus d’actus ici.
Crédit Photo : motorsactu.com & lelynx.fr