Face aux enjeux de la transition écologique, les poids lourds électriques sont devenus le nouveau défi. Je vous propose les grandes lignes concernant le marché.
Le challenge des grands constructeurs
En fait, les constructeurs dotés d’une activité poids lourds peuvent rentabiliser leur technologie de piles à combustible au niveau des camions électriques. Cela leur permet de recycler les batteries usagées dans les engins neufs.
Au final, ils peuvent à la fois diffuser et mettre en avant leur réseau propre de chargeurs et de distribution d’hydrogène.
Les leaders mondiaux en lice
Six puissances industrielles oeuvrent dans la compétition. Il s’agit de l’Italie, de l’Allemagne, la Chine, le Japon, la Corée du Sud ainsi que la Californie.
Actuellement, le Japon et la Corée du Sud sont les premiers de la liste. Il faut citer les techniques électriques hybrides des Toyota Prius et les piles à combustible de la Hyundai Santa Fe et la Toyota FHCV.
Pour un réseau plus fourni, Hyundai passe plusieurs accords avec les ports maritimes, les aéroports, les fournisseurs d’énergie. Il faut aussi inclure les producteurs de gaz industriels, les équipements ainsi que les fabricants de moteurs électriques.
Le projet Hyundai Xcient Full Cell promet le développement simultané d’un réseau de stations H2 avec 20 véhicules par heure pour la charge. Pour sa part, Toyota met en avant les projets Portal, Uno et Profia pour garantir la conversion électrique des poids lourds thermiques.
En Asie, le retrofit concerne des camions de 25 tonnes chez Hino.
Les initiatives des autres pays du poids lourds
Aux USA, les tracteurs portuaires sont privilégiés ainsi que les gigantesques trucks. En effet, les marques Kenworth oeuvrent en partenariat avec Paccar.
Chez les Allemands, le fleuron industriel est ciblé. Volkswagen a mis en place un réseau de chargeurs et de distribution d’H2. Cela concerne le Scania G350 à PAC doté d’une autonomie de 500 km et le Mane Trucks TGM et son autonomie de 200 km.
De son côté, Mercedès commercialise l’e Actros avec batteries. Daimler se consacre exclusivement aux engins de l’électromobilité.
De son côté, la Californie présente des prototypes de Tesla Semi avec des batteries permettant 900 km d’autonomie.
Les technologies mises en place par les constructeurs
Daimler et Volkswagen proposent la batterie lithium – ion polymère avec une mini-pile à combustible hydrogène de type PEMFC. La Chine propose des marques reconnues comme DongFeng et BYD.
L’Italie n’est pas en reste avec Iveco et Nikola. Au Japon, Toyota Hino est en phase de restructuration pour ce segment.
Tesla de la Californie travaille avec Cummins mais semble limité aux USA. Retrouvez d’autres sujets à lire ici.
Crédit Photo : autoplus.fr & transport-magazine.com